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  • L'intelligence artificielle : l'outil dont les avocats ont besoin

    Le 21 octobre 2016, le C.C.B.E. organisait à Paris son premier grand colloque sur le thème "L'innovation et l'avenir de l'avocat".

    J'ai été invité à y prendre la parole au cours de la table ronde consacrée à l'avenir des services juridiques.

    Voici le texte du discours que j'ai prononcé : "L'intelligence artificielle : l'outil dont les avocats ont besoin".

  • L'intelligence artificielle : l'outil dont les avocats ont besoin

    Le 21 octobre 2016, le C.C.B.E. organisait à Paris son premier grand colloque sur le thème "L'innovation et l'avenir de l'avocat".

    J'ai été invité à y prendre la parole au cours de la table ronde consacrée à l'avenir des services juridiques.

    Voici le texte du discours que j'ai prononcé : "L'intelligence artificielle : l'outil dont les avocats ont besoin".

  • L'affaire Bismuth : le secret professionnel est un droit fondamental, pas un poison

    En compagnie de Jean-Pierre Buyle, je commente plusieurs arrêts importants relatifs au secret professionnel des avocats : les arrêts de la Cour de cassation de France du 22 mars 2016 dans l'affaire des écoutes Sarkosy-Herzog, l'arrêt de la Cour d'appel de La Haye du 27 octobre 2015 dans l'affaire Prakken d'Oliveira et l'arrêt de la Cour européenn des droits de l'homme du 1er décembre dans l'affaire Brito.

    http://jlmbi.larciergroup.com/dbsecure_search/search?from=search&etiq=jl...

  • Au nom de qui ? Ou de quoi ?

    Dans la J.L.M.B. 2016/30, je commente l'arrêt prononcé le 26 août 2016 par le Conseil d'Etat de France, qui ordonne la suspension de l’exécution des dispositions du 4.3 de l’article 4 de l’arrêté du 5 août 2016 du maire de la commune de Villeneuve-Loubet portant règlement de police, de sécurité et d'exploitation des plages concédées par l'Etat à la commune de Villeneuve-Loubet, interdisant, sur celles-ci, le port de tenues manifestant une appartenance religieuse, dit "arrêté Burkini".

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  • Thierry Papart

    Vendredi 19 août 2016. Il est 11.45. Je sors d’une réunion à Bruxelles. Elle m’a empêché d’assister à la messe de funérailles de Thierry. Jean-Pierre Buyle me propose de l’accompagner au Conservatoire de Bruxelles. Anaïs Cassiers y donne un court récital de piano. Je ne la connais pas. Soit.
    Elle entre en scène. Elle est toute de blanc vêtue. Comme hier, Laure et Solène, les deux filles de Thierry, quand nous lui avons rendu une dernière visite. Anaïs à l’âge de Solène mais, du fond de la salle, c’est plutôt à Laure qu’elle me fait penser. J’ignore à ce moment que, dans l’église de Desnié, Laure, précisément, est en train de jouer du piano pour son papa.
    Anaïs entame une nocturne de Chopin. C’est joli, c’est doux, un peu mélancolique, comme la vue champêtre que l’on a de la terrasse de la maison de Thierry.
    Thierry qui fut le condisciple de mon épouse Véronique, sur les bancs de la faculté de droit.
    Thierry qui fut un brillant avocat, stagiaire de Michel Franchimont, complice de François Piedbœuf.
    Thierry que j’entends encore jongler avec les mots à la revue du Jeune barreau.
    Thierry devenu magistrat, qui jugeait avec sûreté, rapidement, sans arriéré.
    Thierry, l’auteur de doctrine, qui publiait sur le bail, sur le droit de la circulation routière, des assurances, de la réparation du préjudice corporel.

  • Les Ordres d'avocats : nouveaux acteurs politiques ?

    Les éditions Bruylant publient un ouvrage collectif : "Les juges décideurs politiques ?", "Essais sur le pouvoir politique des juges dans l'exercice de leurs fonctions", sous la direction de Geoffry Grandjean et Jonathan Wildemeersch.

    Préfacé par Paul Martens,cet ouvrage contient plusieurs contributions, dont une que j'ai rédigée avec la collaboration de Laurence de Zutter, sous le titre "Les Ordres d'avocats : nouveaux acteurs politiques ?"

  • Ceci n'est pas un testament...

    C’est donc la dernière fois que le plaisir m’est donné de m’adresser à vous en ma qualité de président d’AVOCATS.BE.

    Alors que nous sommes toujours dans l’euphorie d’un retentissant succès de nos diables.

    Alors que nous titubons toujours sous le coup du Brexit.

    Nous oublierons vite le premier, en espérant bien sûr qu’il soit suivi d’autres.

    Mais nous ne pourrons oublier le second. Un ami me disait : c’est comme la chute du mur de Berlin, mais à l’envers ! Comme dans Le seigneur des anneaux, un mal diffus s’est réveillé, fait de populisme, de nationalisme, de souverainisme, de démagogie, de xénophobie, de repli et de haine. Il semble s’insinuer dans toute l’Europe, des rives du Bosphore jusqu’au nord d’Albion. Et même bien au-delà…

    Il va falloir nous unir, les hommes, les nains, les elfes, les hobbits et les magiciens, si nous voulons contrer ce mal renaissant. Faire preuve de générosité, d’engagement, de lucidité, de combativité. Lever la tête du bout de nos pantoufles et regarder la ligne d’horizon. Comprendre que ce dont nous avons besoin ce n’est pas moins d’Europe mais plus d’Europe. Et surtout, d'une Europe plus en prise avec ses citoyens. D'une Europe plus sociale et plus juste.

    « Tout ce que nous avons à décider, c’est quoi faire du temps qui nous est imparti », disait Gandalf.

    C’est vrai pour notre monde. C’est vrai pour notre barreau.

  • À côté de la montre en or ? - Mot du président - 16/06/2016

    « Réussir à créer une intelligence artificielle serait un grand évènement dans l’histoire de l’homme. Mais ce pourrait aussi être le dernier… ».

    Cette phrase de Stephen Hawking, délicieusement provocante, forme, avec quelques autres, la base du dernier essai de Luc Ferry : La révolution transhumaniste. Comment la technomédecine et l’ubérisation du monde vont bouleverser nos vies.

    L’homme de demain sera-t-il un hybride, génétiquement modifié, informatiquement augmenté, universellement connecté ? Des promesses fécondes, mais aussi des projets délirants et des dangers effrayants.

    Nous n’en sommes pas encore là.

  • Le peuple en a marre ! - Mot du président - 02/06/2016

    « Grève politique », « Jusqu’à ce que le Gouvernement tombe », « Prise en otage des étudiants, des travailleurs, des indépendants, des citoyens, des détenus, … », « Égoïsme corporatiste de fonctionnaires nantis », « Autisme gouvernemental », …

    Quelques titres ou formules, pris pas tout à fait au hasard, parmi ceux qui fleurissent dans nos journaux.

    « Le peuple en a marre ». Oui, mais de quoi ? De la politique de ce Gouvernement, qui veut à tout prix réduire les dépenses publiques, en sacrifiant des postes qui, forcément, profitent à beaucoup (et souvent aux plus défavorisés) ? Ou de ces grèves incessantes, qui apparaissent de plus en plus comme politiques et qui paralysent le pays en prenant en otage d’autres « plus défavorisés », voire, souvent, les mêmes.

    « Un député, un ministre qui fait grève, ça n'existe pas. Un juge ne fait pas grève, car un juge c'est l'État. En plus, des règles interdisent la coalition de fonctionnaires, le déni de justice. Je ne dis pas que ces règles seraient applicables en l'espèce, mais elles incarnent des valeurs que nous sommes attachés à respecter », disait Jean de Codt il y a quelques jours à l’occasion d’une émission de télévision mémorable.

    Il a donc finalement été entendu. Les associations représentatives des magistrats ont opté pour un mode de protestation plus symbolique, en phase avec les propos du plus haut magistrat du pays.

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