Suivez mes commentaires sur l'actualité de la justice et des barreaux

  • CPI : AVOCATS.BE demande la libération de Me JJ Kabongo

    La Cour pénale internationale a, par ordonnance du 21 octobre 2014, ordonné la libération de Me Jean-Jacques Kabongo Mangenda, après onze mois de détention provisoire.

    Cette décision reste partiellement ineffective par la suite de décisions illégales ou d'absence de décision du Royaume-Uni, des Pays-Bas et de la Belgique.

    AVOCATS.BE interpelle le Gouvernement Belge.

  • Un avocat dans une pochette surprise ?

    Si vous voulez être traités comme des commerçants, comportez-vous comme des commerçants.

    Que penser de l'initiative de l'OVB et de la firme Vivabox de diffuser des petits coffrets, achetables au prix de 80 euros, comprenant un bon pour une consultation d'avocat ?

    S'il est louable de vouloir renforcer la fonction préventive de l'avocat, tous les moyens ne sont pas bons.

    Article extrait de la livraison de novembre 2014 de Juriste international, le trimestriel de l'U.I.A.

  • Mot du président

    La Convention nationale des avocats a réuni à Montpellier, du 28 au 31 octobre 2014, plus de 5000 avocats français et plus de 200 de leurs confrères étrangers.

    Avocat, acteur de l’économie. Avocat, acteur de la société. Avocat, acteur de la démocratie. Avocat, acteur d’avenirs.

    Les grands défis auxquels notre profession est confrontée ont à nouveau été décrits, comme ils l’avaient été la semaine précédente lors du congrès annuel de l’I.B.A. à Tokyo, et comme ils l’étaient simultanément (fâcheux manque de coordination) au congrès de l’U.I.A. à Florence.

    Christiane Taubira, garde des sceaux, a de nouveau fait étalage de ses talents de débatteuse, en répliquant fort adroitement et courageusement aux revendications du président Jean-Marie Burguburu. Bernard-Henri Lévy nous a gratifié d’une envolée lyrique sur l’avocat défenseur de la veuve et de l’orphelin. Alain Bensoussan et Thierry Wickers se sont unis pour nous montrer notre futur présent, puis divisés sur la façon de le dompter.

  • Espoirs et craintes... Action et vigilance... Mot du président

    L’accord de gouvernement a donc été présenté à la Chambre.

    Je ne m’arrêterai pas, pour l’instant en tout cas, sur la confusion qui a entouré le discours d’investiture de notre nouveau premier ministre.

    C’est avant tout le contenu de l’accord qui retient mon attention.

    Son volet justice contient de nombreux points qui rencontrent les priorités que nous avions adressées aux candidats aux élections d’abord, aux négociateurs de la coalition ensuite.

  • Le plaider coupable en Belgique ? Oui, mais avec prudence ...

    Au journal de BEL-RTL, ce 15 octobre, je commente les projets du Gouvernement en matière de plaider coupable. Oui, s'il s'agit d'un système à la française, avec des garanties suffisantes pour que jamais un innocent ne se déclare coupable par crainte d'une peine injuste ou d'une prolongation indue de sa détention préventive...

    http://www.rtl.be/belrtl/page/bel-rtl-premiere-radio-francophone-belge-ecoute-en-ligne-concours-jeux-podcast-mp3/3215.aspx à partir de 7'04

  • La peine de mort pour les malades mentaux ? - Mot du président

    Le 10 octobre 2014 sera la 12e journée internationale contre la peine de mort.

    C’est le moment de rappeler que, durant ce mois de septembre 2014, au moins trois avocats ont été assassinés : Roberto Felicio aux Philippines, Cipriano Puertas Rubio au Mexique et, abomination des abominations, Salema Saleh al-Naïmi en Irak, enlevée, torturée, jugée sommairement et exécutée par DAESH.

    Sagesse n’est pas folie. Mais ici, c’est vraiment de barbarie qu’il est question. Nous voici renvoyés aux pires heures de l’humanité, aux temps de l’inquisition et des génocides.

    Que ces quelques lignes soient un nouvel hommage à ces avocats qui ont payé de leur vie leur engagement pour que leurs semblables aient une vie meilleure, conforme aux droits de l’homme et à la dignité.

    Le thème général de la journée du 10 octobre 2014 est la protection des malades mentaux : soignez-les, ne les exécutez pas.

    La coalition mondiale pour l’abolition de la peine de mort, dont AVOCATS.BE est membre, n’imaginait pas, lorsqu’elle l’a choisi, quelle brûlante actualité il revêtirait dans notre pays, en Belgique, ici.

    La Belgique ne cesse d’être condamnée par la Cour européenne des droits de l’homme pour la façon dont elle traite les malades mentaux emprisonnés. Notre absence de réaction face à ces multiples rappels à l’ordre et à la dignité devient insupportable.

  • Les premiers États Généraux du droit de la famille : un coup de maîtres ! - Mot du Président

    On ne peut pas parler d’un succès. Ce fut un véritable triomphe !

    Les premiers États-Généraux du droit de la famille ont été une réussite totale.

    Plus de six cent participants se sont réunis à Louvain-la-Neuve pour, dans un premier temps, entendre des exposés pointus des meilleurs spécialistes de la matière, dans un second, échanger leurs expériences dans les quelques 14 ateliers qui leur étaient proposés.

    Même le soleil s’en est mêlé, en venant éclairer le cocktail final qui put, dès lors, être servi sur la place Cardinal Mercier.

    On ne le répétera jamais assez. Ce type de manifestation est indispensable. Le droit de la famille est la parfaite illustration de l’évolution de notre système juridique, vers toujours plus de complexité et de diversité. La loi ne s’écrit plus seulement rue de la Loi mais aussi au Rond-point Schuman, à Namur et à Strasbourg. La jurisprudence ne coule plus que du premier étage de la place Poelaert mais aussi de la Place Royale, de Luxembourg ou de Strasbourg. Et la doctrine, plus abondante que jamais, synthétise le tout en principes généraux, en lignes d’orientation, en formules ou en standards.

    La formation permanente est donc une exigence indispensable à notre survie. Les justiciables attendent de nous des services compétents, précis, transparents, rapides, à coûts raisonnables. Si nous ne sommes pas capables de les leur offrir, notre profession disparaîtra et, avec elle, une certaine idée de la démocratie.

Pages