Suivez mes commentaires sur l'actualité de la justice et des barreaux

  • Remise du prix des droits de l'homme 2017 du CCBE à Me Zaza Khatiashvili

    Ce 24 novembre 2017, au cours de l'assemblée générale du C.C.B.E., j'ai eu l'honneur de remettre le prix des droits de l'homme 2017 au président du barreau de Géorgie, Maître Zaza Khatiashvili.

    Maître Zaza Khatiashvili est le fondateur du premier syndicat d'avocat Géorgien et de barreau de Géorgie. Il en a été le premier président et achève son deuxième et dernier mandat de quatre ans à la tête de ce barreau.

    Il fut le premier avocat Géorgien à porter (et avec succès) un recours devant la Cour européenne des droits de l'homme. Il en a défendu plusieurs autres par la suite.

    Grand défenseur des avocats, tant dans son pays que dans ceux qui l'environnent, il a milité pour obtenir la libération de ceux qui étaient emprisonnés en raison de l'exercice de leur métier et pour obtenir le respect de leurs droits et de ceux des justiciables (notamment en obtenant que les avocats aient le droit à des entretiens confidentiels avec leurs clients détenus).

    En 2015, le président de la République de Géorgie lui a remis la Médaille d'honneur de son pays, reconnaissant ainsi ses immenses mérites.

  • L'avenir de la profession d'avocat en 5 ateliers

    Patrick Henry en Patrick Hofströssler werden door minister Koen Geens gevraagd om als onafhankelijke experts advies te geven over de toekomst van de advocatuur, die voor grote veranderingen staat. In een wereld van digitalisering en informatisering zijn sommige steunpilaren niet meer zo stevig als ze ooit waren.

    Tijdens een reflectiemiddag op 16 november traden de experts in dialoog met de stafhouders, de Orde van Vlaamse Balies en de voorzitters van de jonge conferenties. Na een plenair gedeelte vonden vijf workshops over diverse onderwerpen plaats. Onder meer erelonen, toegang tot het beroep en vorming en legal tech kwamen aan bod. De werkvlakken? Een grote maatschappelijke rol voor de advocaat, betrokkenheid en een toekomstvisie. 

  • L'avocat demain : le débat continue

    Le débat sur la profession d'avocat se poursuit. Il se focalise essentiellement sur une de la dizaine de propositions que nous examinons : celle de supprimer l'incompatibilité entre la profession d'avocat et les activités de "négoce ou industrie". Certains souhaitent que les avocats restent concentrés sur le judiciaire et qu'ils se contentent de lutter aux côtés des magistrats pour que la justice reçoivent des budgets plus importants. Cela ne me paraît pas correspondre à l'évolution de notre société. Celle-ci est caractérisée par une juridification croissante (de plus en plus de règles, d'origines de plus en plus diverses, avec des forces diverses - des lois d'ordre public aux simples lignes de conduites -, qui s'insinuent dans tous les secteurs de notre vie) mais aussi par un mouvement de déjudiciarisation (induit par l'augmentation du coût de la justice, lié non seulement à l'apparition de la TVA et à l'augmentation des droits de greffe, mais aussi, précisément par le phénomène de complexification du droit que je viens de citer). Aujourd'hui, le droit ce n'est pas simplement des procès. C'est aussi de nombreuses règles que les justiciables - professionnels bien sûr, mais aussi privés - doivent analyser, implanter dans leur entreprise, en les adaptant à leurs besoins. Ils doivent définir leurs stratégies en fonction de ces règles et de ce qu'elles impliquent. Ils ont besoin pour cela d'accompagnateurs stratégiques. Seront-ce les avocats ou d'autres professionnels ?

  • L'avocat demain : un plan pour l'avenir de la profession d'avocat

    Un nouvel article pour présenter nos réflexions sur l'avenir de la profession? Il paraît dans la livraison d'Emile & Ferdinand  du mois de novembre 2017 (n°24) mais il avait été écrit en août, juste avant le débat du 29/8/2017 aux Universités d'été.

    https://issuu.com/groupelarcier/docs/emile-et-ferdinand-numero-24-web 

  • De l'ardeur. Histoire de Razan Zaitouneh, avocat syrienne, par Justine Augier

    De l’ardeur. Histoire de Razan Zaitouneh, avocate syrienne, par Justine Augier, Actes Sud, 2017, 320 p., 21,80 €.

    « Quiconque s’est levé contre les violations commises par le régime, avant même le début de la révolution, doit faire la même chose quant aux violations commises dans nos prisons. Nous n’accepterons pas l’injustice, ne revêtirons pas le même vêtement de déshonneur, ni ne construirons notre pays sur des montagnes de crânes. Nous allons le faire sur des bases saines, chacun devra répondre de ses actes et la vengeance véritable se trouve dans la bonne mise en œuvre de la justice ».

    C’est l’histoire d’une opposante, d’une défenseuse des droits de l’homme, d’une femme, d’une héroïne, d’une surfemme, d’une martyre, d’une avocate.

    Razan Zaitouneh a disparu le 9 décembre 2013, sans doute enlevée par les hommes d’une faction opposante syrienne rivale (Islam Alloush, selon toute vraisemblance), sans doute exécutée, avec trois de ses compagne et compagnons, car il aura fallu faire disparaître toute trace d’une bavure impardonnable.

  • DEVOIR DE REPONSE

    La façon dont Patrick Hofströssler et moi-même accomplissons la mission, qui nous a été confiée par Monsieur Koen Geens, ministre de la Justice, de lui rendre un rapport indépendant sur l'avenir de la profession d'avocat, L'avocat demain, a récemment fait l'objet de critiques.

    J'y réponds par ce Devoir de réponse, paru dans La Tribune de ce jeudi 9 novembre 2017.

  • L'avocat demain : plus performant, plus divers, plus spécialisé, plus multi-professionnel ?

    Dans l'Open Bar (bulletin d'information du barreau de Liège) de ce 30 octobre 2017, je donne un aperçu des travaux que Maître Patrick Hofströssler et moi-même menons dans le cadre du projet de plan pour l'avenir de la profession d'avocat que Monsieur le ministre Koen Geens nous a confié le soin de rédiger : L'avocat demain.

    http://open.barreaudeliege.be/2017/10/26/lavocat-demain-droit-de-reponse...

  • Témoins à charge, par Jean-Michel Lambert

    Témoins à charge, par Jean-Michel Lambert, De Borée, Marge noire, 2017, 346 p., 19,90 €.

    « Maintenant, tu sais tout. J’ai trahi tous les idéaux et valeurs auxquels j’étais attaché. J’espère que tu penseras à moi quand tu te battras pour aller au-delà des apparences et vérités judiciaires. Adieu ».

    « Madame Bovary, c’est moi ».

    Est-ce bien le bâtonnier Paul Luguaire, associé de Guillaume Tirel, avocat pénaliste manceau dans la force de l’âge, qui prononce ces paroles définitives ? N’est-ce pas plutôt Jean-Michel Lambert lui-même ?

    pour la suite de cet article : https://gallery.mailchimp.com/d552fd66716b81b8fb8f922cc/files/7e009802-b...

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