Nasrin Sotoudeh, avocate en danger
Posté le 07/03/2019Nasrin Sotoudeh est une avocate iranienne, née à Téhéran le 3 avril 1963.
Nasrin Sotoudeh est une avocate iranienne, née à Téhéran le 3 avril 1963.
Voici la vidéo qui résume l'audition que la sous-commission DROI du Parlement européen a consacrée aux Menaces contre la profession d'avocat, ce 19 février 2019. J'y expose les périls qui pèsent sur notre profession et en appelle au soutien de l'Union européenne pour les avocats menacés.
https://www.youtube.com/watch?v=ia3pka8vBu0&feature=youtu.be
L'avocat chinois Wang Quanzhang inaugure une nouvelle rubrique dans la Tribune d'Avocats.Be : "Avocats en danger"
Wang Quanzhang est un avocat chinois, né à Shandong le 15 février 1976.
Le sous-comité des Droits de l'homme du Parlement européen (DROI) a organisé, ce 19 février 2019 une audition publique sur le thème Attacks on juridic professions and lawyers defending human rights. J'y ai représente le C.C.B.E. et prononcé le discours que voici. Maîtres Richard Sédillot (F), Fuad Agayev (AFG), Botagoz Jardemalie (KZK) et Nicola McBean (UK).
Voici le texte de la pétition que les organisations qui participaient à la dixième Journée internationale de l'avocat en danger ont remis ce 24 janvier 2019 au Consul de Turquie à Bruxelles.
Des manifestations similaires ont été organisées dans 22 villes de par le monde.
Frontières, papiers, humains ! par Sibylle Gioé, Presses universitaires de Liège, Petite collection MSF, 2018, 134 p., 10 €,
« Hannah Arendt, observant le procès d'Eichmann à Jérusalem, a défini la banalité du mal, non pas comme 'une théorie ou une doctrine mais (comme) quelque chose de tout à fait factuel, un phénomène de forfaits commis à une échelle gigantesque et impossibles à rattacher à quelque méchanceté particulière, à quelque pathologie ou conviction idéologique de l'agent, lequel se distingu(e) peut-être uniquement par une extraordinaire superficialité', c'est-à-dire non de la 'stupidité mais une curieuse et authentique inaptitude à penser' ».
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Sibylle Gioé lutte pour la défense de l'humain. Elle est sur tous les fronts, là où il faut combattre la souffrance. Mais d'abord auprès des étrangers, parce que c'est là, sans doute, que le mépris de notre condition commune est le plus pressant. Pourtant, « nous sommes tous des migrants ». Depuis, deux cent mille ans, l'homme n'a fait que se déplacer. Pourquoi, dès lors, cette tendance à se recroqueviller sur nos frontières ? Cette volonté de nous enfermer dans un coffre-fort, derrière des murs isolants ?
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Nouvel aboutissement d'une série d'actions judiciaires entamées sous ma présidence d'AVOCATS.BE : l'Etat belge est condamné pour la surpopulation dans les prisons.
https://avocats.be/sites/default/files/Communiqu%C3%A9%20de%20presse%20d...'%C3%A9tat%20belge%20a%20nouveau%20condamn%C3%A9%20pour%20la%20surpopulation%20dans%20les%20prisons.pdf
Idiss, par Robert Badinter, Fayard, 2018, 230 p., 22,85 €.
« Un pays où l’on se déchire à propos du sort d’un petit capitaine juif est un pays où il faut aller ».
Ce livre est-il, avant tout, l’histoire d’une profonde désillusion ?
Idiss est la grand-mère de Robert Badinter. Elle vivait, au tournant des XIXe et XXe siècle, en Bessarabie, région aujourd’hui partagée entre la Roumanie et la Moldavie, mais qui appartenait alors à la Russie, au cœur de ce que l’on appelait alors le Yddishland, longue région frontière qui s’étendait de la Baltique à la Mer Noire aux confins de l’empire des Tsars.
Il y avait les pogroms. Il y avait l’antisémitisme. Comme avant. Comme aujourd’hui.
La France était le pays des droits de l’homme. D’un idéal fait de liberté, d’égalité et de fraternité.
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Pirate n°7, par Élise Arfi, Editions Anne Carrière, 2018, 184 p., 15 €.
« Étais-je suffisamment à bout ? Il faut tout donner, puiser au fond de soi pour accéder à sa liberté de ton, se dégager enfin du regard des autres. Mais l’avocat n’est pas toujours prêt à sortir ses tripes sur la table, sur leur table, à leur audience. Face à un réquisitoire injuste, à des débats à charge, la colère peut monter et permettre le dépassement de soi…
L’avocat laisse un peu de lui-même dans chaque salle où il a déposé sa simple parole. Il est parfois taxé d’outrance, s’il lui arrive de commettre des maladresses, de sonner faux, alors qu’au même instant il voudrait tout donner pour convaincre. Cette mise à nu est difficilement supportable… » .
20 septembre 2011. Élise Arfi est secrétaire de la Conférence du stage du barreau de Paris. Débarquent de nulle part, ou plutôt du fin fond du Golfe d’Aden, sept Somaliens. Ils ont attaqué un catamaran qui croisait au large de leurs côtes, avec à son bord un couple de français. Lui n’a pas survécu à l’attaque. Elle a été prise en otage. Mais un vaisseau espagnol les a mis en déroute. L’otage a été délivrée. Les pirates ont été décimés. Il en reste sept. À la grâce d’une loi de compétence universelle (lorsque les victimes sont françaises), la France a réussi à en obtenir l’extradition.
Dans le bulletin d'information du Conseil des barreaux européens (CCBE), j'interviewe Alexis Deswael, qui achève sa présidence de la Ligue Belge des Droits de l'homme
https://www.ccbe.eu/fileadmin/speciality_distribution/public/documents/N...