La presse en parle...

  • L'avocat est le garant démocratique indispensable de l'accès à la justice et au droit

    Interview pour AVOCATSNET.BE. L'avocat a toujours été le garant de l'accès à la justice. Il doit devenir le garant de l'accès au droit, à tout le droit. C'est un enjeu démocratique fondamental dans une société de plus en plus juridique.

    http://www.avocatsnet.be/lavocat-un-acteur-essentiel-a-lacces-a-la-justi...

  • La gouvernance de la profession d'avocat doit être modernisée et, surtout, unifiée

    Avocatsnet.be m'interroge sur les propositions que Patrick Hofströssler et moi-même avons formulées en terme de modernisation et, surtout, d'unification de la gouvernance de la profession d'avocat. Nous avons besoin d'une organisation forte, lisible, transparente, plus proche de la base pour relever les défis auxquels la profession est affrontée.

    http://www.avocatsnet.be/une-gestion-plus-centralisee-pour-la-profession/ 

  • Yvon Hannequart (1927-2018)

    Dans le Journal des Tribunaux  du 9 juin 2018, André Delvaux et moi-même rendons hommage à Yvon Hannequart, qui fut notre maître.

    Il était sans doute un des tout derniers omnispécialistes du droit belge.

    Au temps où les avocats de province quittaient encore rarement leur ressort, Yvon Hannequart avait plaidé devant presque toutes les juridictions : à Luxembourg, devant ce qui s’appelait encore la Cour d’arbitrage, au Conseil d’Etat, devant le Comité supérieur de contrôle et, bien sûr, devant toutes les juridictions francophones du pays.

    Il s’appuyait toujours sur des conclusions parfaitement structurées, précises, qui ne laissaient aucune place au hasard, qui ne concédaient jamais à l’incertitude, qui ne ménageaient aucun espace libre à l’adversaire. Pas d’effet de manche. Pas d’envolées lyriques. Seulement une démonstration implacable, qui n’éludait jamais la question difficile, qui, tout au contraire, l’abordait en son cœur, la disséquait méticuleusement, souvent en renversant des points de vue qui paraissaient pourtant évidents en première approche.

    ... (lire la suite)

     

  • Surfer sur la vague de la modernisation ou être submergé par elle

    Dans cette courte vidéo, j'invite les avocats à saisir les nouvelles opportunités que l'évolution vers un monde plus numérisé leur ouvre : élargir le périmètre de notre action à tous les domaines où il s'agit de faire du droit, de l'appliquer ...

    https://www.advocatennet.be/fr/lavocat-demain-surfer-sur-la-vague-de-la-...

  • L'avocat demain : 38 propositions pour l'avenir de notre profession

    L'avocat demain : 38 propositions pour l'avenir de la profession d'avocat. Dans cette courte vidéo, j'explique la méthode de travail que Patrick Hoströssler et moi avons suivie. De "l'avocat à la recherche de son âme" (1989) au Congrès "Agissons", en passant par "Tomorrow's lawyer" ...

    https://www.advocatennet.be/fr/lavocat-demain-38-propositions-pour-laven...

  • Pourquoi libérer Dutroux ? par Bruno Dayez

    Pourquoi libérer Dutroux ? par Bruno Dayez, Ed. Samsa, 116 p,, 16 €,

    « Si nous continuons avec la même obstination à envoyer des hommes et des femmes en prison en refusant de voir ce qu'il en advient et qu'on les y laisse dépérir lentement mais sûrement, nous faisons preuve d'un aveuglement collectif qui engendre une bonne partie des maux dont nous disons pâtir. Qu'espérons-nous tirer comme véritable avantage du maintien en activité de ces lieux occultes où des milliers de personnes en sont réduites à l'état d'objet, complètement dépourvues de la plus petite possibilité d'agir sur leur propre destin ? La récidive que le public semble appréhender par-dessus tout, c'est le système carcéral qui la provoque en bonne partie. La condition pénitentiaire est à ce point aux antipodes de ce qu'est une existence authentiquement humaine qu'elle compromet durablement l'accession au statut d'homme libre qu'elle est théoriquement chargée de favoriser ».

     

  • La parole est un sport de combat, par Bertrand Périer

    La parole est un sport de combat, par Bertrand Périer, JC Lattès, 2017, 226 p., 18 €.

    « Les premiers rires fusent. Je les espérais. Rien n’est pire que de dire un texte que l’on a cru drôle en l’écrivant, et qui ne suscite pas le moindre rire dans l’assistance. J’ai l’impression confuse que le public me suit, et je me détends. Pour la première fois de ma vie, je me sens bien en parlant, pour la première fois la parole est un plaisir, plus encore : la parole est une fête ».

    Réjouissons-nous. À l’avenir la qualité des discours de nos orateurs de rentrée, présidents de jeunes barreaux, bâtonniers, présidents, … va croître. Par la grâce de ce petit bout d’avocat timoré qui, un jour, a décidé de vaincre sa timidité et de maîtriser la parole en public. Cela l’a d’abord mené à la Conférence du stage du barreau de Paris, aux Conférences Berryer et à toutes ces joutes ludiques que nous apprécions comme un spectacle de Proust (oui, Gaspard, bien sûr, pas Marcel).

    Mais, très vite, Bertrand Périer a voulu faire autre chose de cette adresse qu’il avait durement acquise. C’est ainsi qu’il a immédiatement suivi Stéphane de Freitas lorsque celui-ci a lancé le projet Eloquentia : enseigner l’éloquence aux jeunes des banlieues parisiennes. C’était en 2013. Le succès a fait grandir l’initiative. Au point que c’est aujourd’hui, aussi, un film à succès : À voix haute.

  • Je défendrai la vie autant que vous prêchez la mort, par Samia Maktouf

    Je défendrai la vie autant que vous prêchez la mort, par Samia Maktouf, Michel Lafon, 2017, 272 p., 18,95€.

     

    « En attendant, me voici poussant la porte d’un des plus célèbres cabinets d’avocats parisiens, …

    Je fus engagée. À l’époque, ce n’était pas un miracle. Je ne me souviens pas d’avoir souffert de racisme ou de discrimination à l’embauche en ces années 1990 où je posais définitivement mes valises dans la capitale des lumières. L’époque était plutôt à l’entrée massive des étudiants des pays en voie de développement et de repartir ensuite dans leur pays d’origine, où ils intégraient l’élite. Le marché était ouvert et les mentalités dénuées de préjugés anti-musulman … ».

    C’est ainsi que s’ouvre la carrière de Samia Maktouf, jeune avocate issue de la bourgeoisie de Tunis.

    D’abord des dossiers d’affaires où elle est affrontée à un monde d’hommes blancs, où elle se forge. Puis un cabinet de pratique (quasi-)individuelle où elle se confronte à la vie des gens, « petits » délinquants, « petits » commerçants, « petites » gens, des hommes et des femmes comme vous et moi, quoi …

    Puis viennent les migrants, les SDF, toute la misère du monde. Comme Atlas, comme les jeunes avocats qui pratiquent le pro deo, elle découvre la pauvreté, la difficulté, le décrochage, l’exclusion.

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