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Solus dare - (se) donner seul, par Jacques Laffineur

Solus dare – (se) donner seul, par Jacques Laffineur, Wavre, Mols, 2021, 158 pages, 18 euros.

La générosité pour l’individu est une vertu morale, la solidarité pour le groupe, une nécessité économique, sociale, politique. La première, subjectivement, vaut mieux. Mais elle est objectivement à peu près sans effet. La seconde, moralement, ne vaut guère, mais elle est, objectivement, beaucoup plus efficace.

Cette pensée d’André Compte-Sponville est le point de départ de Céline, l’héroïne de Solus dare, le nouveau roman de Jacques Laffineur.

Céline est chercheuse en sciences humaines à Grenoble et elle a entrepris une thèse sur un thème un peu exceptionnel : Génétique et générosité : étude des interactions causales aux confins de l’éthologie, de la sociologie, de la psychologie et de l’anthropologie.

Quel est le ressort de la générosité ? Donne-t-on d’abord pour soi ? Parce que l’on attend un retour (comme dans la chanson de Jean-Jacques Goldman : il y a une question dans « Je t’aime ») ? Ce retour est-il nécessairement matériel ? Ne suffit-il pas parfois d’un simple sentiment de satisfaction intérieur, de pouvoir se dire à soi-même que l’on a bien agi et que, donc, sans même en attendre quoi que ce soit d’autre, on peut avoir une bonne image de soi ? La fierté comme seule rétribution…

Solus dare – (se) donner seul par Jacques Laffineur | La Tribune (avocats.be)

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