Suivez mes commentaires sur l'actualité de la justice et des barreaux

  • L'avocat est le garant démocratique indispensable de l'accès à la justice et au droit

    Interview pour AVOCATSNET.BE. L'avocat a toujours été le garant de l'accès à la justice. Il doit devenir le garant de l'accès au droit, à tout le droit. C'est un enjeu démocratique fondamental dans une société de plus en plus juridique.

    http://www.avocatsnet.be/lavocat-un-acteur-essentiel-a-lacces-a-la-justi...

  • La gouvernance de la profession d'avocat doit être modernisée et, surtout, unifiée

    Avocatsnet.be m'interroge sur les propositions que Patrick Hofströssler et moi-même avons formulées en terme de modernisation et, surtout, d'unification de la gouvernance de la profession d'avocat. Nous avons besoin d'une organisation forte, lisible, transparente, plus proche de la base pour relever les défis auxquels la profession est affrontée.

    http://www.avocatsnet.be/une-gestion-plus-centralisee-pour-la-profession/ 

  • Le déficit des années antérieures (fictions), par Eric Thérer

    Le déficit des années antérieures (fictions), par Eric Therer, Eastern Belgium at night, 2017, 56 p., 7€.

    « Attendu que dans le courant de l’année 1952, il fut procédé à la destruction de maisons bordant la Place Albert Ier et donnant sur le nouveau Boulevard Joseph Thirou dont le tracement avançait à bonne cadence.

    Qu’au début du mois d’avril 1952, un riverain du nom de Francis Kesteloot, propriétaire d’une de ces demeures, refusa qu’il soit procédé à la destruction de son immeuble alors que les immeubles voisins avaient déjà été en tout ou partie détruits.

    Qu’il fit dire au chef de chantier dépêché sur place qu’il n’entendait pas quitter sa maison et que malgré la présence des grues il ne libérerait pas les lieux ».

    Ce petit livre aurait aussi pu s’appeler « Nouvelles histoires ordinaires ». Un riverain qui refuse de quitter sa maison expropriée parce qu’il voue un culte morbide à sa femme décédée. La filature et la fouille de la résidence d’un homme au comportement intrigant. La descente sur les lieux d’un accident entre deux automobiles et un cerf de deux policiers incompétents. L’achat par une dame d’une paire de draps de lit qu’elle souhaite offrir à son fils, domicilié en Alabama et dont le beau-frère est membre d’un groupe portant des couvre-chefs.

  • Yvon Hannequart (1927-2018)

    Dans le Journal des Tribunaux  du 9 juin 2018, André Delvaux et moi-même rendons hommage à Yvon Hannequart, qui fut notre maître.

    Il était sans doute un des tout derniers omnispécialistes du droit belge.

    Au temps où les avocats de province quittaient encore rarement leur ressort, Yvon Hannequart avait plaidé devant presque toutes les juridictions : à Luxembourg, devant ce qui s’appelait encore la Cour d’arbitrage, au Conseil d’Etat, devant le Comité supérieur de contrôle et, bien sûr, devant toutes les juridictions francophones du pays.

    Il s’appuyait toujours sur des conclusions parfaitement structurées, précises, qui ne laissaient aucune place au hasard, qui ne concédaient jamais à l’incertitude, qui ne ménageaient aucun espace libre à l’adversaire. Pas d’effet de manche. Pas d’envolées lyriques. Seulement une démonstration implacable, qui n’éludait jamais la question difficile, qui, tout au contraire, l’abordait en son cœur, la disséquait méticuleusement, souvent en renversant des points de vue qui paraissaient pourtant évidents en première approche.

    ... (lire la suite)

     

  • Surfer sur la vague de la modernisation ou être submergé par elle

    Dans cette courte vidéo, j'invite les avocats à saisir les nouvelles opportunités que l'évolution vers un monde plus numérisé leur ouvre : élargir le périmètre de notre action à tous les domaines où il s'agit de faire du droit, de l'appliquer ...

    https://www.advocatennet.be/fr/lavocat-demain-surfer-sur-la-vague-de-la-...

  • L'avocat demain : 38 propositions pour l'avenir de notre profession

    L'avocat demain : 38 propositions pour l'avenir de la profession d'avocat. Dans cette courte vidéo, j'explique la méthode de travail que Patrick Hoströssler et moi avons suivie. De "l'avocat à la recherche de son âme" (1989) au Congrès "Agissons", en passant par "Tomorrow's lawyer" ...

    https://www.advocatennet.be/fr/lavocat-demain-38-propositions-pour-laven...

  • Pourquoi libérer Dutroux ? par Bruno Dayez

    Pourquoi libérer Dutroux ? par Bruno Dayez, Ed. Samsa, 116 p,, 16 €,

    « Si nous continuons avec la même obstination à envoyer des hommes et des femmes en prison en refusant de voir ce qu'il en advient et qu'on les y laisse dépérir lentement mais sûrement, nous faisons preuve d'un aveuglement collectif qui engendre une bonne partie des maux dont nous disons pâtir. Qu'espérons-nous tirer comme véritable avantage du maintien en activité de ces lieux occultes où des milliers de personnes en sont réduites à l'état d'objet, complètement dépourvues de la plus petite possibilité d'agir sur leur propre destin ? La récidive que le public semble appréhender par-dessus tout, c'est le système carcéral qui la provoque en bonne partie. La condition pénitentiaire est à ce point aux antipodes de ce qu'est une existence authentiquement humaine qu'elle compromet durablement l'accession au statut d'homme libre qu'elle est théoriquement chargée de favoriser ».

     

  • La parole est un sport de combat, par Bertrand Périer

    La parole est un sport de combat, par Bertrand Périer, JC Lattès, 2017, 226 p., 18 €.

    « Les premiers rires fusent. Je les espérais. Rien n’est pire que de dire un texte que l’on a cru drôle en l’écrivant, et qui ne suscite pas le moindre rire dans l’assistance. J’ai l’impression confuse que le public me suit, et je me détends. Pour la première fois de ma vie, je me sens bien en parlant, pour la première fois la parole est un plaisir, plus encore : la parole est une fête ».

    Réjouissons-nous. À l’avenir la qualité des discours de nos orateurs de rentrée, présidents de jeunes barreaux, bâtonniers, présidents, … va croître. Par la grâce de ce petit bout d’avocat timoré qui, un jour, a décidé de vaincre sa timidité et de maîtriser la parole en public. Cela l’a d’abord mené à la Conférence du stage du barreau de Paris, aux Conférences Berryer et à toutes ces joutes ludiques que nous apprécions comme un spectacle de Proust (oui, Gaspard, bien sûr, pas Marcel).

    Mais, très vite, Bertrand Périer a voulu faire autre chose de cette adresse qu’il avait durement acquise. C’est ainsi qu’il a immédiatement suivi Stéphane de Freitas lorsque celui-ci a lancé le projet Eloquentia : enseigner l’éloquence aux jeunes des banlieues parisiennes. C’était en 2013. Le succès a fait grandir l’initiative. Au point que c’est aujourd’hui, aussi, un film à succès : À voix haute.

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