Suivez mes commentaires sur l'actualité de la justice et des barreaux

  • Claudia Gonzalez Orellana, avocate en danger

    Claudia Gonzalez Orellana est une avocate guatémaltèque.

    De 2011 à 2019, elle a été procureur auprès de la Commission internationale contre l’impunité (CICIG), mise en place par le Gouvernement après 36 ans de guerre civile pour lutter contre la corruption et le crime organisé. Elle a ainsi dû affronter le « Pacto de corruptos » regroupant certaines élites économiques, militaires et politiques.

  • Peurs en eau profonde, par Olivier Descosse

    Peurs en eau profonde, par Olivier Descosse, Paris, XO éditions, 2022, 494 pages, 19,9 euros.

    La culpabilité ressemble à un grand feu, disait le proverbe persan. Il ne suffit pas d’éteindre les flammes pour en anéantir les braises.

    Pourquoi toutes les femmes que Jean Sardi commence à aimer meurent-elles tragiquement ? Malédiction ? Depuis que ce plongeur émérite a perdu Marion, son épouse, au cours d’une plongée risquée au Groenland, après l’avoir abandonnée dans une grotte de glace pour aller chercher des secours et n’avoir pas été capable de la retrouver ensuite, toutes les femmes qu’il approche meurent de façon violente : accident stupide ou disparition inexpliquée.

    Mais là, les choses viennent de changer. Le corps sans pied qui vient de remonter à la surface et qui porte d’étranges traces de scarifications pourrait aussi être celui d’une de ses ex…

    lire la suite : https://latribune.avocats.be/fr/peurs-en-eau-profonde-par-olivier-descosse

  • Clandestine, par Alain Berenboom

    Clandestine, par Alain Berenboom, Bruxelles, Genèse éditions, 2023, 248 pages, 22,5 euros.

    Perry Mason nous l’a appris, le pire pendant une audience est de se laisser surprendre. Si le juge pose une question, il faut que l’avocat connaisse la réponse parce qu’il la préparée avec son client et avec les témoins lorsque c’est possible…

    Ne préparez pas votre plaidoirie, préparez-vous à plaider.

    C’est un peu ce à quoi s’attache Maître Biederman, avocaillon bruxellois généraliste auquel son fantasque ami d’enfance Errol a confié la défense de l’énigmatique Iulia, une réfugiée russe, arrêtée à Zaventem lors d’un banal contrôle douanier.

    Énigmatique, mais aussi insaisissable. Et séduisante. Maître Biederman n’est pas le seul à tomber sous son charme. Sa mère, elle-même russe juive nostalgique de l’époque stalinienne, semble trouver une nouvelle jeunesse auprès de la fascinante Iulia. Au point de concevoir le projet de s’envoler avec elle pour cette Jérusalem qu’elle avait toujours snobée jusque-là.

    Mais comment aider une cliente qui vous mène en bateau, de mensonges en semi-vérités ? Comment faire la part entre l’invraisemblable et l’inacceptable ?

    https://latribune.avocats.be/fr/clandestine-par-alain-berenboom 

  • Sonia Ndikumasabo, avocate en danger

    Sonia Ndikumasabo est une avocate burundaise.

    Avocate et présidente de l’Association des femmes juristes du Burundi (AFJB), Sonia Ndikumasabo a été, précédemment, vice-présidente de la Commission nationale indépendante des droits de l’Homme. Son association œuvre, depuis plusieurs années, pour la défense et l’accès à la justice des plus démunis et, particulièrement, des femmes.

  • Ernestine ou la justice, par Emmanuel Pierrat et Joseph Vebret

    Ernestine ou la justice, par Emmanuel Pierrat et Joseph Vebret, Paris, Les escales, 2022, 286 pages, 20 euros.

    Pour faire une femme médecin, il faut lui faire perdre la sensibilité, la timidité, la pudeur, l’endurcir par la vue des choses les plus horribles et les plus effrayantes. Lorsque la femme en serait arrivée là, je me le demande, que resterait-il de la femme ? Un être qui ne serait plus ni une jeune fille, ni une femme, ni une épouse, ni une mère !

    Il est vrai que ces paroles, dues à un certain docteur Montanier, ont été prononcées juste avant la guerre 14-18. J’imagine qu’elles n’auraient plus pu l’être quelques années plus tard. Mais nous savons bien qu’à l’époque, des propos identiques étaient opposés à celles qui voulaient devenir avocates et, bien plus encore, magistrates.

    Une fille remarquable était une fille qu’on ne remarque pas, qu’on oublie, qui ne fait pas parler d’elle, qui ne commente pas, ne donne jamais son avis.

    Tel faillit être le sort d’Ernestine, fille d’un drapier parisien dont les affaires étaient prospères, promise à Eugène, un jeune homme de bonne famille qui rêvait d’en faire une parfaite épouse et mère.

    ...

    https://latribune.avocats.be/fr/ernestine-ou-la-justice-par-emmanuel-pie...

  • Burundi : demande commune de libération de 5 travailleurs humanitaires injustement emprisonnés

    Par un communiqué commun, Avocats.Be, la Fédération des barreau d'Europe, l'European Criminal Bar association, Avocats sans frontières France, la Fondation de la Journée de l'avocat en danger, l'Institut des droits de l'homme du barreau de Bruxelles, Défense-sans frontière-Avocats solidaires, le Çağdaş Hukukçular Derneği et International Association of People’s Lawyers demandent au président du Burundi de mettre fin à l'emprisonnement arbitraire de 5 travailleurs humanitaires, arrêtés il y a plus d'un mois sous des charges fallacieuses.

  • Offshore, par Renaud Van Ruymbeke

    Offshore, par Renaud Van Ruymbeke, Paris, Les liens qui libèrent, 2022, 270 pages, 20 euros.

    Pourquoi l’Union européenne n’impose-t-elle pas à Chypre, quitte à l’assister, de créer des postes d’enquêteurs qualifiés en nombre suffisant pour mettre à plat le système bancaire en place dans l’île et saisir l’argent des fraudeurs ? Pourquoi n’impose-t-elle pas aux autorités chypriotes de poursuivre les banquiers et autres intermédiaires qui ouvrent et gèrent ces comptes ? Le blanchiment est aujourd’hui l’objet de multiples conventions internationales, chaque État prenant l’engagement d’y mettre fin. Encore faut-il les mettre en œuvre.

    Déjà auteur des Mémoires d’un juge trop indépendant, Renaud Van Ruymbeke a été juge d’instruction, en charge de nombreuses affaires financières, pendant une vingtaine d’années.

    Certains politiques dénoncent le « gouvernement des juges ». Il leur répond d’une façon cinglante.

    En réalité, les juges qui instruisent des dossiers politico-financiers ne cherchent pas à prendre le pouvoir. Ils appliquent simplement la loi votée par les partis politiques à l’Assemblée nationale à l’ensemble des citoyens, hommes ou femmes politiques inclus. C’est le principe d’égalité devant la loi.

     

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