Droits de l'homme

Juan Carlos Flores Solis, avocat en danger

Juan Carlos Flores Solis est un avocat mexicain.

Membre et avocat de la FPDTA-MPT (Front populaire de défense de l’eau et de la terre), Juan Carlos Flores Solis s'est concentré sur l'accompagnement juridique et social de différentes communautés indigènes Nahua qui luttent contre les mégaprojets et contre l'extraction et la contamination de l'eau, tant dans la rivière Cuautla, dans la municipalité d'Ayala, Morelos, que dans la rivière Metlapanapa, dans la municipalité de Juan C. Bonilla, Puebla.

ASF : 30 ans devant soi

Dans le Forum du barreau de Bruxelles, je publie un article retraçant les 30 années d'expériences d'Avocats sans Frontières, en traçant quelques perspectives d'avenir à partir du colloque des 12 et 13 octobre 2022, Lawyering for change

Réparer ou punir, par Bruno Dayez

Réparer ou punir, par Brunol Dayez, Bruxelles, Samsa édition, 2022, 66 pages, 8 euros.

Une revendication dans le chef des victimes est première et, dans un certain nombre de cas, se suffit pratiquement à elle-même : la reconnaissance par le prévenu ou l’accusé de sa propre culpabilité, qui conditionne leur propre reconnaissance en tant que victimes. La plupart d’entre elles, en demandant justice, ne sont nullement avides d’une répression impitoyable. S’il ne tenait qu’à elles, le coupable s’en sortirait souvent à moindres frais… pourvu qu’il avoue !

Nous avons tout faux. Notre système répressif manque tous ses objectifs.

Bruno Dayez nous a déjà exposé pourquoi nos juridictions correctionnelles ne servaient qu’à sanctionner, écarter, désocialiser, exclure les plus faibles, sans jamais – ou si rarement –  contribuer à les reclasser. Nos prisons sont des mouroirs, des écoles du crime. Ceux qui en sortent sont des récidivistes en puissance ou des parias.

Mais il y a pire encore. Les jugements qu’elles prononcent n’ont même pas pour effet de soulager les victimes. Ce que celles-ci cherchent, c’est d’abord la reconnaissance du mal qui leur a été fait. Bien au-delà d’une indemnisation qui ne sera de toute façon que symbolique. On ne remplace pas par de l’argent – si on finit par le percevoir, puisque la plupart des délinquants sont de toute façon insolvables… – la perte d’un être cher, ni celle d’un organe.

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