Droits de l'homme

Harrison Nkomo, avocat en danger

Harrison Nkomo est un avocat zimbabwéen.

Spécialisé dans le droit des médias et les droits humains, il a défendu de nombreux journalistes, dont, notamment en mai 2023, le vétéran Frank Chikowore, arrêté le 15 avril pour « incitation du peuple à la violence » à la suite d’une grève organisée par le mouvement d’opposition pour le changement démocratique. À cette occasion, Harrison Nkomo avait été inculpé pour « atteinte à l’autorité ou insulte à l’égard du président du tribunal ».

Mohammad Habibi, avocat en danger

Mohammad Habibi est avocat iranien.

Défenseur des droits humains qui est porte-parole et membre du conseil d'administration du Syndicat des enseignants de Téhéran, Mohammad Habibi a été arrêté et condamné à plusieurs reprises pour ses activités syndicales et de défense des droits humains depuis 2018. En outre, il a été licencié de son poste d'enseignant en raison de sa campagne en faveur des droits des enseignants et des enfants et de son rôle actif au sein du Conseil de coordination des associations professionnelles d'enseignants iraniens.

Tang Jitian, avocat en danger

Tang Jitian est avocat chinois.

Avocat renommé et défenseur, notamment, des membres de la secte religieuse Falun Gong, Tang Jitian fut l’un des premiers avocats chinois à se voir retirer sa licence. En 2011, il a été enlevé par la police de Pékin avec une cagoule noire puis soumis à une privation de sommeil et à une exposition prolongée au froid de l'air conditionné. Après avoir été libéré environ un mois plus tard, il avait perdu plus de 30 kilos et développé une tuberculose pulmonaire.

Women, Life, Freedom, par Nasrin Sotoudeh

Women, Life, Freedom, par Nasrin Sotoudeh, Ithaca et Londres, Cornell University Press, 2023, 70 p., 7.99$[1].

Quant au fait d'apparaître sans hijab en public, l'accusée est condamnée à septante quatre coups de fouet, conformément à l'article 638 du Code pénal islamique ; quant à la diffusion de fausses informations dans le but de manipuler le public, l'accusée est condamnée à trois ans d'emprisonnement et à septante quatre coups de fouet, conformément à l'article 698 du Code pénal islamique ; quant au trouble de l'ordre public, l'accusée est condamnée à deux ans d'emprisonnement, en tenant compte des jours déjà passés en détention.

Ainsi prononcé à Téhéran, le 3 novembre 2018, par la 28e chambre du tribunal révolutionnaire.

Il était reproché à Nasrin Sotoudeh d’avoir « publié une déclaration et demandé la tenue d'un référendum sous la supervision de l'ONU » en vue d’obtenir une modification de la Constitution remplaçant l’actuel système de la République islamique, en compagnie, notamment, de Shirin Ebadi, ancienne prix Nobel de la paix (2003), et de Narges Mohammadi, qui vient de recevoir à son tour cette distinction.

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